Thursday, May 16, 2024

Les États-Unis, le Japon et les Philippines critiquent les revendications maritimes de la Chine, Pékin répond avec une condamnation

La Chine a critiqué les États-Unis, le Japon et les Philippines pour avoir contesté ses revendications maritimes, qualifiant leur déclaration de diffamatoire.
Les trois pays, avant un sommet à la Maison Blanche, ont publié une déclaration dénonçant les revendications "illégitimes" de la Chine et condamnant son "comportement dangereux et agressif". Au cours du sommet, le président américain Joe Biden a réaffirmé le soutien américain au Japon et aux Philippines. Avant leur rencontre à Washington, le Premier ministre japonais Kishida et le président philippin Marcos ont publié une déclaration critiquant les actions de la Chine en mer de Chine méridionale, y compris sa militarisation et ses revendications maritimes illégales. En réponse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que la Chine s'opposait à toute action qui intensifie les tensions et porte atteinte aux intérêts d'autres pays. Elle a mis en garde contre la formation de blocs entre le Japon et les Philippines et contre la coopération trilatérale aux dépens d'autres pays. Mao Zedong, le président chinois de l'époque, a exprimé sa conviction que le sommet États-Unis-Japon-Philippines était une attaque voilée contre la Chine. La déclaration trilatérale mentionnait le Second Thomas Shoal, un récif revendiqué par les Philippines et situé dans sa zone économique exclusive, et accusait la Chine de tenter de contester le contrôle du Japon sur les îles Senkaku, un archipel inhabité près de Taiwan qui a été annexé par le Japon de la Chine en 1895. Mao considérait ces déclarations comme des provocations contre la Chine.
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