À Siem Reap, le ministère de l'Environnement organise une initiative de transformation visant à marier la conservation avec la prospérité de la communauté. Le plan ? La mise en place de lieux de divertissement dans les zones protégées de Siem Reap, une initiative visant à autonomiser les communautés locales tout en préservant le patrimoine naturel du Cambodge. Chuob Paris, secrétaire d'État au ministère de l'Environnement, voit dans ces zones de loisirs plus qu'un simple lieu touristique. Elles représentent une stratégie à double objectif, soutenant l'objectif ambitieux du gouvernement d'augmenter la couverture forestière du pays à 60% d'ici 2050, tout en stimulant les économies locales en les intégrant dans le secteur du tourisme. Phan Thon, président communautaire de la zone protégée communautaire de Prey Thom Anlong Thom, située au sommet de la montagne Kulen, atteste de l'impact positif du tourisme sur les moyens de subsistance de la communauté. La vente de produits locaux et l'offre de services aux visiteurs sont devenues des voies lucratives de croissance économique, explique- t- il. Sun Kong, directeur du département de l'environnement de la province de Siem Reap, souligne le rôle essentiel des aires protégées dans la préservation des forêts et de la faune tout en promouvant l'écotourisme. Avec huit zones protégées contrôlées par l'État couvrant plus de 280 000 hectares, Siem Reap est prête à ouvrir la voie à la gestion durable du paysage et aux pratiques touristiques respectueuses de l'environnement.